Fiarahamonina Maitso manana Amby Ampy sy Afaka

  L’agriculture durable repose sur des pratiques respectueuses de l’environnement et économiquement viables. Parmi elles, l’usage d’ engrais organiques issus des animaux est une solution naturelle, efficace et accessible. Mais que contient réellement le fumier de vache, de chèvre, de cheval ou encore de canard ? Ce guide comparatif vous aidera à choisir le fumier le mieux adapté aux besoins de vos cultures. 🌿 Les nutriments essentiels des fumiers Chaque type de fumier contient des proportions différentes de nutriments indispensables à la croissance des plantes : Azote (N) → stimule la croissance des feuilles. Phosphore (P₂O₅) → favorise l’enracinement et la floraison. Potassium (K₂O) → améliore la résistance des plantes et la qualité des fruits. Chaux (CaO) → corrige l’acidité du sol et améliore sa structure. 🐄 Comparatif des principaux fumiers Fumier séché de vache ou de chèvre : riche en azote et phosphore, idéal pour démarrer une culture . Fumier d...

  Dans un contexte de changements climatiques et de dégradation des sols, le retour à une agriculture durable, respectueuse de l’environnement et des écosystèmes locaux devient une priorité. L’une des clés de cette transition repose sur l’utilisation des matières organiques pour améliorer la fertilité des sols tout en réduisant la dépendance aux intrants chimiques coûteux et polluants. Un document technique recense une diversité de matières premières organiques disponibles à Madagascar, classées selon leur origine : fumiers, résidus végétaux, sous-produits animaux et engrais verts. Ces matériaux contiennent des éléments essentiels tels que l’azote (N) , le phosphore (P₂O₅) , le potassium (K₂O) , la chaux (CaO) , et présentent différents rapports carbone/azote (C/N) . Tous ces éléments influencent directement la qualité du compost produit. Les fumiers : une base riche et accessible Le fumier de vache séché , couramment utilisé dans les zones rurales, contient 2 % d’azote , 1,5 % d...

  Dans un contexte de changement climatique et de dégradation des sols, le recours aux engrais chimiques devient de plus en plus problématique : pollution des nappes phréatiques, appauvrissement de la terre, coûts élevés pour les petits producteurs. Face à ces enjeux, le bio-compost s’impose comme une solution durable, économique et écologique . ✅ Qu’est-ce que le bio-compost ? Le bio-compost est un engrais 100 % naturel obtenu à partir de déchets organiques (restes de cuisine, débris végétaux, fumier, etc.). Riche en nutriments essentiels (azote, phosphore, potassium), il améliore la structure du sol, favorise la rétention d’eau et stimule la vie microbienne. 🌾 Mangamila, un village modèle À Mangamila , commune rurale de la région Analamanga, plusieurs paysans ont adopté la fabrication et l’utilisation du bio-compost . Grâce à des formations menées par des techniciens agricoles et des centres de formation comme le CFPDR , ils transforment les déchets agricoles et ménagers en un ...

  “Pour reverdir demain, il faut semer aujourd’hui.” C’est dans cet esprit que le CFPDR (Centre de Formation Pratique pour le Développement et la Résilience) , en partenariat avec le projet FM3A ( Fiarahamonina Maitso Manana Amby, Ampy sy Afaka ), forme cette année 19 jeunes boursiers de la promotion B25 à la mise en place de pépinières pratiques et durables . ✅ Une technique simple, accessible et duplicable Le processus débute par un mélange d’intrants locaux et naturels : ➡️ terre argileuse bien préparée (tany masaka) ➡️ sable filtré (fasika) ➡️ compost bien mûr (zezika compost) Ce mélange constitue le substrat idéal pour faire grandir de jeunes plants en bonne santé. 🌿 Et après ? On apprend à transplanter Une fois les graines levées ou les boutures enracinées, les jeunes passent à la transplantation , une étape qui demande minutie et technique. Les formateurs du CFPDR les accompagnent dans l’acquisition de ces compétences, en mettant l’accent sur les espèces locales ad...

Dans le cadre de la préparation du projet FM3A visant à valoriser les ressources minérales et à promouvoir l'entrepreneuriat rural, une mission a été effectuée du 21 au 23 mai 2025 sur l’axe RN7, dans la région de Fianarantsoa. Cette mission, dirigée par Madame ANDRIARINORO Manja Noekena , avait pour objectif principal de documenter les pratiques artisanales de poterie et d’évaluer les opportunités de collaboration avec les acteurs locaux. Rencontres et apprentissages artisanaux La mission a débuté par la visite de l’atelier de Madame Vonjy à Ambatomainty , où les étapes de fabrication de la poterie traditionnelle ont été méticuleusement observées, depuis l’extraction de l’argile jusqu’à la cuisson des pots. L’équipe a également expérimenté la pratique du modelage, l’identification des matériaux utilisés et la diversité des produits créés (vases, marmites, fours, objets décoratifs, etc.). L’atelier BERMA à Antanifotsy a permis d’explorer d’autres perspectives de fonctionnement, n...

  Dans un contexte rural marqué par des défis croissants précarité économique, changement climatique, numérisation progressive le Centre de Formation Pratique pour le Développement et la Résilience (CFPDR) se démarque par une approche innovante et intégrée de renforcement des capacités. Deux sessions de formation ont récemment permis à plusieurs dizaines de jeunes bénéficiaires d'acquérir un éventail impressionnant de compétences techniques, humaines et entrepreneuriales. Une formation multidisciplinaire pour une autonomie durable Au total, 29 modules ont été proposés, allant du développement personnel à l’ agroécologie , en passant par l’ entrepreneuriat , la santé animale , la transformation numérique , ou encore la production audiovisuelle . Chaque formation s’est appuyée sur des méthodes participatives : alternance de théorie et de pratique, travaux de groupe, visites techniques, et utilisation d’outils modernes comme Kobo Collect ou des logiciels de montage vidéo. Les résul...