Former pour transformer : une initiative innovante du CFPDR pour renforcer la résilience des jeunes ruraux
Une formation multidisciplinaire pour une autonomie durable
Au total, 29 modules ont été proposés, allant du développement personnel à l’agroécologie, en passant par l’entrepreneuriat, la santé animale, la transformation numérique, ou encore la production audiovisuelle. Chaque formation s’est appuyée sur des méthodes participatives : alternance de théorie et de pratique, travaux de groupe, visites techniques, et utilisation d’outils modernes comme Kobo Collect ou des logiciels de montage vidéo.
Les résultats sont palpables : les bénéficiaires sont désormais capables de gérer un projet agricole comme une entreprise, de produire leur propre compost, de fabriquer des biopesticides à partir de plantes locales (ady gasy), ou encore de créer des vidéos de promotion pour valoriser leurs activités. L’introduction de modules tels que la planification familiale ou le leadership communautaire témoigne d’une approche holistique de l’autonomisation.
L’agriculture en pratique : une vitrine qui porte ses fruits
Parallèlement à la formation théorique, une expérience agricole concrète a été menée sur le site vitrine d’Ambohimanga. 19 jeunes ont été impliqués dans la production maraîchère sur 20 ares, avec des rendements notables pour le navet, la salade, le sakay fanendy, ou encore l’anana. Plus de 1,4 tonne de compost a également été produit, intégrant les principes de fertilisation naturelle appris pendant la formation.
Au-delà de la productivité, cette démarche pratique a surtout permis aux jeunes d’appliquer directement les acquis en agroécologie, en gestion parcellaire et en organisation du travail collectif. L’initiative a montré qu’avec peu de moyens mais de bonnes techniques, il est possible d'obtenir des résultats concrets.
Des recommandations pour aller plus loin
Le rapport souligne la nécessité de renforcer l’accompagnement post-formation, notamment pour les modules très demandés (informatique, agroécologie, entrepreneuriat). Il recommande également de favoriser les échanges entre jeunes issus de différentes régions, afin de stimuler l’innovation et la solidarité.
Commentaires
Enregistrer un commentaire